Marcher sur Compostelle cet été c’était le prétexte pour continuer le travail commencé avec Vipassana.

C'est au total deux semaines passées au bord de l’atlantique et finalement il n’aura fallu que 3 jours pour se confronter et apprendre à être des pèlerins. On ne peux pas frauder, vite rappelée à l’ordre par une accumulation d’évènements plutôt inconfortable, la Crédentiale en poche nous achevons le chemin. Pèlerines sur Compostelle. 

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Il faudra dire que là aussi les réflexions surviennent, d’un autre ressort. Surtout confrontées à l’inconfort, nous apprenons à vivre avec moins, à nous contenter d’un rien - quand nous marchons 4/6 heures dans notre bulle les premiers regards croisés, sourires échangés sont comme une aubaine! Les mots viennent, la sympathie se dégage sans réfléchir - les énergie négatives n’ont plus de place. Il s’agit de profiter après tant de kilomètres avalés pour repartir de plus belle. Vagabonder de ville en ville et se sentir partout chez soit quelle sensation - LA LIBERTÉ?!

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Avoir confiance, quand nous sommes dans notre cocon c’est plutôt facile, mais avoir confiance quand tu ne connais rien de la ville où tu es n’est pas forcement simple, il faut demander, chercher, oser et même paraitre perdu?! Accepter cette vulnérabilité - qui ne veut dire être faible.

Ajouter la fatigue et les accoutrements peu valorisants, voilà un voyage qui renforce ses idées, ses positions et force à l'acceptation de soi! 

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Tu cherches ce qui te fait du bien, et au fur est à mesure tu te rends compte que tant que tu dors à l’abri c’est tout ce qui importe, le reste n’est qu'un plus! 

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Cette expérience, c'est la rencontre de l'inconnu, de l'imprévu, c'est forcer la déconstruction d'un tas de peurs et d'aprioris, c'est sortir de sa zone de confort, c'est prendre confiance en soi.

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Trouver ces challenges tels qu'ils soient, qui mènent à sortir d'un cercle de confort, flirter avec ses limites et se connecter à soi doivent être mis en place à mes yeux afin de nous éveiller, une vision sur nous et sur la vie à rencontrer.  Une conscience dure à capter.